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LE TRISTE SAUVETAGE DE NAÏG

Nous comptons sur vous !

ARRIVÉE D’UN CHATON AU POINT DE NOURRISSAGE

NAIG FENETREUn jour, un chaton a fait son apparition au point de nourrissage de l’association. Très craintif, curieux mais en forme, il allait et venait, semblant juste un chat de voisin qui se promène. Des appartements sont loués tout près et ça change souvent, ça donnait l’impression que ce petit bout venait d’emménager… Comme chaque fois qu’un nouveau chat pointe le bout de son nez, j’ai quand même vérifié partout s’il ne s’était pas perdu. En vain. En gagnant sa confiance chaque jour doucement, j’ai réussi à l’approcher. C’était une chatonne qui n’avait ni tatouage ni puce électronique. Loupé.

Comme vous la voyez sur la première photo à la fenêtre de la cuisine, elle était très attirée par ce qui se passait à l’intérieur. Enfin, je croyais alors qu’elle venait voir les chats, des copains…

NAIG CACHETTE EN HAUTMais quand elle a décidé de squatter à temps plein le garage, j’ai compris qu’elle cherchait surtout à rentrer pour se mettre à l’abri des dangers du dehors ! Elle avait très peur de l’extérieur auquel elle n’était certainement pas habituée. Elle devait vivre en appartement. Une fois installée dans le garage, elle ne sortait dans le jardin que quand j’y étais, jamais seule.

Au bout de quelques jours qu’elle vivait à temps plein à l’association, jour et nuit, toujours aucune demande pour elle, pas d’affiche, pas d’annonce.

NAIG JARDIN

L’HORRIBLE RÉALITÉ !

Non, j’ai compris alors que la réalité était plus horrible !

Visiblement, cette chatonne avait été virée d’un appartement où elle avait grandi pour se retrouver dehors pour la première fois dans un endroit où elle ne connaissait rien ni personne, perdue… apeurée, paniquée, pauvre puce !

NAIG SOLEIL 1Naïg est une chatonne pleine d’amour qui adore la compagnie des humains, fait des câlins, des lichettes, adorable, quoi ! Là, elle profitait du soleil dans le jardin.

NAIG SOLEIL 2La pauvre petite chatte ne venait donc pas d’emménager dans le coin. Quand je l’ai vue au départ, elle allait bien car soit son humain l’avait abandonnée sur place suite à un déménagement, soit il l’avait larguée exprès près de l’association. Elle venait juste d’être abandonnée…

Quand j’ai pu examiner sa dentition, j’ai vu qu’elle n’avait pas juste gardé une tête de chaton, c’était encore un bébé ! Un grand chaton, OK mais pas encore adulte quand même ! Comment peut-on faire ça ?

Ce n’est pourtant pas la première que nous prenons un chaton ou un chat adulte en charge pour l’une de ces raisons, il n’empêche que ça me fait un choc à chaque fois… Je ne m’y habituerai jamais !

FINIE LA TRISTE VIE DE MISÈRE

La découverte de cette triste réalité a alors changé la donne. Nous devions prendre en charge cette puce. Mais les sauvetages deviennent de plus en plus compliqués et prise de tête. Nous ne devons pas mettre en péril l’équilibre financier déjà très fragile de l’association, ni mettre en danger les chats déjà pris en charge dont nous sommes responsables.

PROBLÈME N°1 : notre association accueille déjà trop de chats, nous n’avions donc pas de place disponible pour elle.

PROBLÈME N°2 : Notre association ne reçoit pas assez de dons, nous n’avions donc pas le financement pour la prendre en charge. Nous comptons sur vous !

Une bonne nouvelle !

Nous avons résolu le PROBLÈME N°1 en lui trouvant une famille d’accueil !

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Comme vous le voyez, Naïg, notre petite chatonne est heureuse
en sécurité dans une FA qui la chouchoute.

 

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Par contre, il nous manque toujours le financement pour elle. Nous faisons donc appel à votre générosité, votre solidarité pour régler le PROBLÈME N°2 !

Pour mettre en règle cette petite chatonne afin qu’elle puisse être adoptée et avoir sa famille pour la vie, nous devons collecter 260 € en tout.

Cela comprend son identification, sa stérilisation, les tests FILV et FIV, la primo-vaccination complète et le déparasitage grâce au tarif réduit accordé par notre vétérinaire qui nous soutient dans notre combat contre la misère féline et que nous remercions.

Nous comptons sur vous !

Naïg met tous ses espoirs de nouvelle belle vie en vous !

UN GRAND MERCI à vous qui participerez à ce sauvetage !

Tous les dons comptent, cliquez pour nous aider !

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Dans la Sarthe, mort de leur Maine Coon de 3 ans criblé de plombs dimanche 14/10/2018

©Les Alpes Mancelles libérées
Hélène Roulin et Yin-Chan Chalot, de Coulombiers (Sarthe) ont retrouvé, le 14 octobre 2018, leur chat criblé de plombs. Ils pensent qu’un chasseur serait à l’origine du drame.

Nous sommes partagés entre la tristesse et la colère ! Depuis le dimanche 14 octobre, Hélène Roulin et Yin-Chan Chalot qui habitent le centre-bourg de Coulombiers  (Sarthe) ont perdu le sourire et leur sérénité. En fin de matinée, ils ont retrouvé leur chat Maine Coon, Leeks, âgé de 3 ans et demi, criblé de plombs dans un taillis tout à côté du ruisseau Semelle.

Tué à moins de dix mètres de distance !

Trois jours après, ils ont porté plainte à la gendarmerie de Beaumont-sur-Sarthe pour atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique apprivoisé ou tenu en captivité avec suspicion. Ce couple pense en effet que ce drame serait le fait d’un chasseur. Quoi qu’il en soit, une enquête ouverte se poursuit actuellement et les faits pourraient être requalifiés en acte de cruauté envers un animal par le procureur de la République. Dans cette triste affaire, la SPA et la LDAS, sollicitées par nos protagonistes, se sont portées partie civile.

Au niveau du cou !

En attendant, ils reviennent sur ce drame. Notre chat était pourvu d’un traceur GPS, explique Hélène Roulin. Vers 10 h 30, nous avons perdu sa trace. Mon conjoint est allé voir là où le signal s’était arrêté.

Yin-Chan Chalot poursuit. J’ai d’abord retrouvé le traceur criblé de plombs à côté d’une mare de sang. J’ai ensuite découvert à quinze mètres de là notre animal, lui aussi criblé de plombs au niveau du cou.

Voulant en avoir le cœur net, ils se sont ensuite rendus chez un vétérinaire à Fresnay-sur-Sarthe. Pour lui, le diagnostic est clair. Il nous a dit que Leeks avait été tué à bout portant. Quant aux gendarmes, ils nous ont affirmé que compte tenu de l’éparpillement des plombs, il avait été tué à moins de 10 mètres. Il n’y a aucun doute. Ce ne pouvait être un accident, confie Hélène Roulin.

Des affiches

Les soupçons du couple se portent sur des chasseurs. La parcelle sur laquelle on a retrouvé notre chat était chassée ce dimanche. On sait par notre enquête de voisinage qu’il y avait bien des chasseurs, précise-t-elle avant ajouter : Nous ne mettons évidemment pas tous les chasseurs dans le même panier.

En tout cas, quel que soit l’auteur des faits, Hélène et Yin-Chan ont décidé de placarder des affiches à Coulombiers pour prévenir les gens de faire attention à leurs animaux. Qu’au moins la mort de notre chat serve à quelque chose…

Source : actu.fr du 30/10.2018

NOUS COMPTONS SUR VOUS !

APPEL AUX DONS

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Il massacre un chat et écrit avec son sang !

Nouvelles du 14/11/2018

Le coupable de cet acte de cruauté gratuite comparaîtra devant le TGI de Limoges le 29/11/2018 au matin. On continue de signer et partager la pétition jusqu’à cette date, c’est important.

Lui sont reprochés les faits suivants : avoir à LIMOGES, le 8 octobre 2018, en tout cas sur le territoire national et depuis temps non couvert par la prescription, sans nécessité, commis un acte de cruauté, en l’espèce avoir secoué, étranglé puis écrasé la tête à coups de pied jusqu’à sa mort, envers un chat, animal domestique, apprivoisé ou captif., faits prévus par ART.521-1 AL.1 C.PENAL. et réprimés par ART.521-1 AL.1,AL.2, AL.3 C.PENAL.

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RIP petit chaton, tu as subi une mort douloureuse et horrible alors que tu aurais pu avoir une belle vie de chaton…

À quand une vraie justice pour les animaux ?
Quand la loi sera-t-elle vraiment appliquée pour qu’ils soient enfin protégés ?
À quoi sert-il de reconnaître les animaux comme des êtres sensibles si rien ne change ?
NOUS POUVONS FAIRE BOUGER les choses, signons et partageons les pétitions !

Une scène monstrueuse s’est déroulée lundi après-midi aux Jardin de l’Évêché de Limoges. Un individu a martyrisé et tué un chat de ses pieds avant d’écrire sur des troncs d’arbres avec le sang de l’animal. L’homme a été interpellé sur le moment par la police municipale et sera jugé le mois prochain.

Lundi après-midi, un jeune homme de 20 ans s’est déchaîné sur un chat dans les Jardins de l’Évêché de Limoges. Après avoir appâté avec de la nourriture, l’individu l’a attrapé et l’a littéralement massacré à coups de pieds dans les allées du jardin public.

Le déchaînement de violence ne s’est pas arrêté là puisque l’homme, tel un pervers, a utilisé le sang de l’animal pour écrire sur plusieurs arbres du parc.

Immédiatement interpellé par la police municipale

Une patrouille de la police municipale, présente à proximité, l’a immédiatement interpellé et conduit au commissariat où il a été pris en charge par un officier de police judiciaire. L’homme a été placé en garde à vue et a rapidement subi un examen psychiatrique, dont on ne connaît pas encore les conclusions.

Il sera jugé dès le mois prochain par le tribunal correctionnel de Limoges, notamment pour maltraitance sur animaux. Ce bourreau de chat était déjà connu de la justice et a même été condamné à 6 mois de prison pour d’autres faits.

Source : France Bleu

Pétition adressée à Monsieur le procureur de Limoges
Par Gabrielle Paillot à signer et partager sans modération !


La pétition demande au procureur de la République d’appliquer envers l’homme interpellé l’article 521-1 du Code pénal.

Cet article prévoit une peine  « de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende » pour avoir « publiquement ou non, commis un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé ».

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Trop de chats errants, adultes mais aussi chatons, sont à la merci de tomber entre de très mauvaises mains… les refuges et associations sont saturées en continu à présent !

Arrêtons ce massacre !

Soyez raisonnables, stérilisez vos chats adultes et vos chatons dès l’âge de 6 mois.

Inutile de faire faire une portée à votre chatte pour sa santé. C’est faux, cela n’améliore aucunement sa santé mais elle peut devenir positive et malade.

En cas de portée, que ferez-vous de ses chatons ?

Il y a tellement de chatons à placer que vous ne réussirez jamais à tous les faire adopter. Pour rappel, vous devez légalement les identifier pour pouvoir les céder à une autre personne, même si vous les donnez.

Vos adoptants vous les demanderont beaucoup trop jeunes, à peine sevrés, voire pas. Ces chatons enlevés trop tôt à leur mère souffrent ensuite de troubles du comportement.

Une fois le sevrage terminé, le travail de la maman chat continue car elle éduque ses chatons. Si on retire cette phase essentielle au chaton, il n’apprend pas à ne pas griffer, ne pas mordre, etc. Devenus adultes, il a tendance à stresser et donc pisser partout. Combien de vos adoptants supporteront ça longtemps ?

Ces chatons devenus adultes, nous les sauvons de la rue où ils ont été abandonnés. C’est facile de s’en débarrasser en cas de problème vu qu’ils ne sont jamais identifiés… Voilà la raison pour laquelle, la loi l’exige. Ce n’est pas pour vous embêtez, vous, c’est pour protéger vos chatons.

Les bénévoles des associations, des refuges, saturent aussi devant tant de misère féline sans moyen d’agir plus…

Aidez-nous ! Soyez responsables et encouragez tous ceux que vous connaissez à l’être aussi pour que plus jamais un chaton, un chat ne se retrouve entre les mains d’un malade qui le torture, nous comptons sur vous !

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Piégé en pleine rue, Milo a eu la patte arrachée

Chat Milo amputé à cause d'un piège en pleine rue

À Romans-sur-Isère dans la Drôme, piégé en pleine rue, le chat Milo a eu la patte arrachée

« C’est terrible ! Comment peut-on faire ça à un animal ? » Danielle sous le choc, n’en revient toujours pas. Milo, le chat de sa petite-fille, Sarah, a été pris au piège en pleine rue à Romans.

« Quand il est rentré mercredi matin, il avait la patte gauche en sang », explique-t-elle. Très vite, les maîtres de l’animal l’emmènent chez le vétérinaire à Mours-Saint-Eusèbe à quelques kilomètres de la cité de Jacquemart. Le professionnel de santé n’a d’autre choix que de procéder à l’amputation du membre du petit Milo.

 « Il nous a dit que c’était, sans aucun doute, le fait d’un piège », assure Sarah en colère.  La jeune femme de 22 ans et sa grand-mère ont choisi de pousser la porte de l’agence du Dauphiné Libéré pour « mettre en garde tous les propriétaires d’animaux habitant à proximité de la rue Parmentier », expliquent-elles.

Et la grand-mère de conclure : « Il y a d’autres moyens de chasser un chat, un peu d’eau ou simplement taper dans ses mains. »

Source : ledauphiné.com

x-kristi1Nous aider gratuitement, c’est possible aussi à l’occasion de vos achats en ligne. Pour cela, suivez bien le lien pour vous inscrire et passez bien par le site helpfreely ou activez le cash-back dans sa barre installée dans votre navigateur avant de faire vos achats.

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Code du Bien-être animal adopté en Wallonie

Chat sur le dos qui tire la langue

Crédit photos Laurent Gaigner                                     Au Chat Zen page facebook

Le gouvernement wallon vient d’adopter un Code du Bien-être pour protéger les animaux de la maltraitance. Une avancée qui devrait inspirer la France, aux yeux des associations qui militent pour le droit des animaux.

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« 17 » – Crédit Laurent Gaigner

En France, abandonner un chat sur la voie publique ou dans la nature est classé comme acte de cruauté dans le Code pénal.

Fini les poules pondeuses déplumées tant elles sont confinées dans quelques centimètres carrés, terminé les lions en cage, les dauphins et les orques en bassin… En adoptant cette série de 109 articles, portée par le ministre du bien-être animal, Carlo Di Antonio, la Wallonie pourrait bien devenir le pays le plus animal friendly d’Europe, voire, du monde.

Dans le Code, l’animal est défini comme un être sensible. Pour partager son foyer avec un être doué de sensations, d’émotions et d’un certain niveau de conscience, il faudra désormais détenir un permis d’adoption qui sera accordé à toute personne dès 18 ans, tant que ce permis ne lui est pas retiré pour maltraitance. Le Code pose également des conditions afin d’épargner aux animaux des souffrances évitables et inutiles au moment de leur mise à mortTous les abattoirs devront être placés sous vidéo-surveillance. L’expérimentation sur les animaux, si elle reste considérée comme un moyen d’investigation nécessaire dans l’industrie pharmaceutique, est strictement encadrée et n’est autorisée qu’en dernier recours, s’il n’y a aucune autre alternative.

Le gouvernement wallon vient d’adopter un Code du Bien-être pour protéger les animaux de la maltraitance. Une avancée qui devrait inspirer la France, aux yeux des associations qui militent pour le droit des animaux. Pour responsabiliser les acquéreurs, leurs compagnons devront être obligatoirement identifiés et enregistrés en contrepartie d’une contribution affectés à un Fonds budgétaire du bien-être animal dont bénéficieront les refuges.

La France à la traîne ?

En France, depuis 2015, les animaux sont reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité, et non plus comme « des biens meubles » dans le Code civil (article 515-14). Les textes qui régissent notre rapport aux animaux sont néanmoins dispersés dans les différents codes juridiques. Ainsi, l’article 521-1 du Code pénal, complété par d’autres articles relatifs à la maltraitance envers les animaux, punit de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, les sévices graves et « actes de cruauté »envers les animaux. Le fameux article L214-17 du Code rural, lui, dispose que tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.

Il y a bien un Code juridique pour les animaux publié aux éditions LexisNexis, depuis mars. Plus de 1 000 pages rédigées par une équipe de spécialistes en droit animalier, en collaboration avec la Fondation 30 Millions d’amis. Mais l’ouvrage ne fait que réunir les nombreux textes dispersés dans Sept codes qui régissent notre rapport aux animaux (Codes Civil, Pénal, de Procédure pénale, Rural et de Pêche Maritime, de l’Environnement, des Collectivités Territoriales, de la Santé Publique). Il regroupe les milliers de dispositions françaises et européennes ainsi que les grandes décisions jurisprudentielles qui concernent les animaux de compagnie, de ferme, sauvages ou apprivoisés, explique la Fondation.

Aux yeux de Muriel Arnal, présidente de l’association One Voice pour le droit des animaux, la loi wallonne est une avancée formidableun pas immense. Mais en France, il y a des résistances. En mai dernier, l’Assemblée nationale a notamment rejeté l’amendement qui prévoyait de rendre obligatoire l’installation de caméras dans les abattoirs, après les images chocs de maltraitances animales révélées par l’association L214. Les députés n’ont finalement approuvé qu’une expérimentation de la vidéosurveillance dans les abattoirs volontaires. Les vidéos seront consultables en interne et par les services vétérinaires.

Les mentalités semblent évoluer. Ainsi, selon un sondage Yougov réalisé en février 2018, 90 % des Français se montrent favorables à l’interdiction de l’élevage en cage des poules pondeuses. Par ailleurs, cent entreprises se sont engagées à élever leurs poules pondeuses en plein air d’ici à 2025, se réjouit l’association L214. Pour l’instant, le politique ne suit pas, mais l’interdiction de vendre des œufs pondus par des poules élevées en batterie, d’ici à 2022, est une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Toutefois, cette mesure ne s’appliquera qu’aux œufs coquilles, en boîtes ou en vrac, et non aux produits transformés.

Il reste donc beaucoup à faire et cela risque de prendre du temps puisque, selon Muriel Arnal, l’actuel ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, lui aussi, a fait beaucoup d’annonces, mais il ne se passe rien. Son association a notamment envoyé un projet d’arrêté inattaquable devant le Conseil d’État contre les delphinariums qu’elle espère pouvoir défendre à nouveau, puisqu’elle et d’autres associations seront bientôt reçues par un conseiller du ministre.

Source : France Inter, publié le mardi 24 juillet 2018 par Léa Guedj, Laurence Méride

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« 17 » – Crédit Laurent Gaigner

Vers un code du droit des animaux ?

Des avocats ont décidé de se mobiliser pour défendre les droits des animaux et même de créer un code qui leur soit dédié.

C’est une initiative sérieuse qui a été prise au sein de l’ordre des avocats du barreau de Paris : un groupe de travail investi dans l’élaboration du code des droits des animaux et de l’évolution de son statut juridique.

On aurait donc à côté des nombreux codes comme le code civil ou encore le code du travail, ce nouveau code répertoriant toutes les règles en vigueur concernant les animaux. Ce sont tout de même pas moins de 20 avocats qui planchent sur le sujet… le dossier parle même d’une task force !

Un projet qui n’arrive pas par hasard

C’est le constat fait par ces professionnels : il y a un éparpillement des règles dans plusieurs codes déjà (code civil, code rural par exemple) avec pour conséquence une réglementation peu lisible et même parfois des règles qui se contredisent entre elles…

Et, c’est une démarche qui s’inscrit dans la suite logique de la réforme de 2015 qui avait reconnue les animaux d’être vivants doués de sensibilité.

Cette reconnaissance avait alors été introduite dans le code civil pour un impact juridique limité.

Un groupe de travail qui veut impulser une réforme

Si le premier des objectifs est d’élaborer un code des droits de l’animal, il est aussi d’envisager l’évolution de son statut juridique. À ce stade, les juristes analysent le droit en vigueur pour en délimiter les incohérences et faire un état des lieux.

Puis, viendra le temps des propositions dans l’objectif de créer un statut juridique plus complet et plus protecteur des animaux. Une démarche qui se veut indépendante de tout groupe d’intérêt.

Un chantier important

Par exemple, d’après l’article 714 du code civil, les animaux sauvages libres sont « des choses sans maître », ils ne sont donc pas considérés comme des êtres vivants doués de sensibilité…

Dans le même registre, un éleveur peut écoper de sanctions dérisoires pour avoir laissé des centaines de bovins sans soins ni alimentation… en cause un flou juridique… et comme on dit désormais : quand il y a un flou… il y a un loup…

Chronique réalisée en partenariat avec ID, L’info durable #TousActeurs. Pour lire la version longue de l’interview de Marie-Bénédicte Desvallon, à l’initiative de ce groupe de travail, c’est ici.


Source : France Inter, dimanche 24 décembre 2017 par Valère Corréard

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